« Quel dommage qu’il ne soit plus là pour nous le dire ! »

 

« Un vieil homme qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. »

Cette phrase qui exprime une réalité éternelle, est une reformulation d’un discours d’Amadou Hampâté Bâ à l’ONU en 1960 et n’a jamais été aussi vraie qu’aujourd’hui.

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Les grands-parents racontaient jadis à leurs petits-enfants leur histoire quand ils les gardaient. Elle était également conservée par la plume dans les courriers échangés.

Mais la dispersion géographique et d’autres modes de vie empêchent de plus en plus souvent la transmission orale de génération en génération. Et que restera-t-il de tout ce que nous écrivons à une époque où toutes les informations passent par des mails et des SMS, beaucoup plus soumis aux aléas du temps et des technologies que notre bon vieux papier ?

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Laisser la trace de cette expérience est un gigantesque cadeau que l’on fait à sa famille, avant de l’être aux historiens quand le temps sera venu.

Vous-même, imaginez votre plaisir et votre émotion si vous teniez entre les mains les mémoires de vos grands-parents, ou, même, d’aïeux plus éloignés ? Car il n’est pas de vie sans importance. Il n’est pas de vie qui ne mérite d’être racontée.

 

Alors, se pose la question de savoir comment faire.

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Prendre de la hauteur par rapport à sa propre vie pour en avoir une vue d’ensemble est une gageure.

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Il est également très difficile de définir soi-même ce qui est important.

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Telle personne dont j’écrivais l’histoire me racontait mille évènements qui avaient naturellement leur place dans le récit de leur vie, mais que l’on trouvera toujours dans les archives en cherchant bien. Elle a été des plus surprises que je l’interroge sur ses impressions, ses sentiments, ses réactions, sur toutes ces choses qui seront perdues pour tous quand elle ne sera plus là pour les raconter. Elle ne pensait qu’à l’être social quand les mémoires devaient présenter l’être humain.

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Je vous propose de vous écouter et de vous enregistrer, de vous guider quand il en est besoin, de vous interroger et de rédiger, avec ces richesses, votre histoire, pour en disposer par écrit et, éventuellement, par oral sur support numérique, pour que votre vie, même après vous, serve encore à ceux qui vous suivront.